premier chef127. Dans quelques rares pays comme les États-Unis, il n'existe pas de système de


La FA Cup.
Avant l'émergence des premières compétitions officielles, le calendrier des clubs est uniquement constitué de matches amicaux. Aujourd'hui ce type de rencontres encore très prisé jusqu'aux années 1960 est devenu anecdotique. Elles ont dû s'effacer devant la multiplication des épreuves. Pourtant, en 1871, certains clubs anglais furent dans l'impossibilité de s'inscrire à la première édition de la FA Cup ; leurs calendriers étaient déjà complets123. À la recherche de stabilité, les clubs anglais mettent en place un premier championnat en 1888-1889. Les deux éléments de base du calendrier sont en place : le championnat et la coupe.
La plupart des pays comptent en effet deux types de compétitions : le championnat national, qui constitue la compétition nationale majeure, et la ou les coupes nationales dont le nombre varie suivant les pays. En Angleterre, Espagne et France, notamment, la Coupe nationale a vu le jour avant le championnat. Aussi, la FA Cup, la Copa del Rey ou la Coupe Charles Simon, possèdent une aura particulière. En revanche, la Coppa Italia qui est créée après l'émergence du championnat de Série A n'est pas une compétition très prisée par les tifosi et les clubs italiens. En Amérique du Sud, l'idée de coupes nationales est très peu répandue. Il existe également des coupes dites de la Ligue, rassemblant dans certains pays les seuls clubs professionnels. C'est l'Écosse qui introduit cette innovation en 1947 (Scotland League Cup).
Les championnats restent les juges de paix car ils permettent d'évaluer la valeur d'un club sur une saison complète. Certains clubs irréguliers qui peuvent exceller en coupes remportent difficilement des titres de champion, et inversement. Des clubs réguliers peuvent peiner face aux joutes particulières qu'impliquent des matches de coupe, au terme desquels un des deux protagonistes est définitivement écarté de la compétition.
Le champion est généralement désigné à la fin de la saison en additionnant les points remportés tout au long de la saison. Jadis, une victoire rapportait deux points, un match nul un point et une défaite aucun point. Depuis les années 1980, les championnats ont progressivement adopté le système de la victoire à trois points pour donner une prime à la prise de risque. Certains championnats ne s'achèvent pas au terme de la saison dite régulière. Le champion est alors désigné après des play-offs impliquant les clubs les mieux classés. Ce système typique des sports américains est rare en football, mais il est par exemple en usage aux États-Unis. En 2008-2009, le championnat de Belgique adopte le système des play-offs avec une élite passant de 18 à 16 clubs124.


Trophée du championnat d'Allemagne
Autre différence majeure avec le système classique américain, la possibilité de monter et de descendre de division. Quand la Division 2 anglaise est créée en 1892, les clubs de l'élite refusent tout d'abord de renoncer au privilège d'évoluer en Division 1. Small Heath, champion de D2 en 1892-93, n'est ainsi pas promu en D1. Le système dit de promotion/relégation automatique est mis en place en 1899125 après une période de transition avec match de barrages entre les premiers de D2 et les derniers de D1. La League reste toutefois longtemps hostile à toutes promotions automatiques avec les ligues dites « Non-League » (en dehors de la League). Un vote des clubs professionnels détermine alors le sort du dernier de la dernière division de la League et décide de le remplacer ou pas par le champion du championnat semi-professionnel126. En 1986, la League accepte la création d'un système de promotion/relégation automatique avec la Conférence (niveau D5). La France effectue cette évolution dès 1970 avec la mise en place d'un système pyramidal des championnats après avoir utilisé le système de ligue professionnelle fermée de 1932 à 1970. Quelques clubs amateurs deviennent professionnels au cours de cette période, mais ces promotions n'avaient rien à voir avec les résultats enregistrés sur le terrain. À la recherche de grandes villes pour héberger des clubs professionnels, la Ligue essuya même des refus de certains clubs et municipalités, Dijon au premier chef127. Dans quelques rares pays comme les États-Unis, il n'existe pas de système de promotion/relégation (automatique ou pas) entre les différents niveaux.
Contrairement au modèle anglais, les championnats sont généralement créés sur des bases régionales avec des play-offs opposant les différents champions régionaux en fin de saison afin de désigner un champion national. Ce système reste notamment en usage en France de 1894 à 1919128, aux Pays-Bas de 1897 à 1956129, en Italie de 1898 à 1929130, et en Allemagne jusqu'en 1963131, date de création de la Bundesliga.
Dans nombre de pays d'Amérique latine, les championnats se tiennent selon la formule d'ouverture et de clôture sacrant deux champions chaque année. Au Brésil, en revanche, les compétitions se tiennent sans ce doublon. Le championnat national est relativement récent (1971) et les championnats d'État qui se disputent durant les premiers mois de l'année gardent une aura importante. Contrairement aux pays sud-américains, le Brésil dispose d'une coupe nationale, la Copa do Brasil, créée en 1989.
Compétitions internationales
 

Chez les gardiens de but, l'Espagnol Ricardo Zamora111 (1901-1978) et l'Autrichien Rudi Hiden


Pelé, considéré comme le meilleur joueur de tous les temps.
Tout au long de son histoire, le football a compté un grand nombre de joueurs d’exception. Il n’est pas possible de les citer tous ici, on se reportera à Catégorie:Footballeur par nationalité pour en avoir une liste plus complète. Parmi ces joueurs emblématiques, ce chapitre distingue quelques joueurs qui possèdent le meilleur palmarès quant au nombre de sélections et de titres remportés en club ou avec une sélection nationale. Par leur activité, ils couvrent la période 1894-2008. Le football possède ses héros depuis la fin du xixe siècle. Certains de ces joueurs sont aujourd'hui tombés dans l'oubli, mais ils furent pourtant salués en leurs temps comme les plus brillants pratiquants du jeu. Le FIFA 100, liste des 125 plus grands footballeurs vivants dressée par l'ancien international brésilien Pelé, ne s'intéresse pas à ces grands anciens. Certaines nations honorent leurs anciens, comme l'Angleterre qui a mis en place en 2002 l'English Football Hall of Fame.
Chez les gardiens de but, l'Espagnol Ricardo Zamora111 (1901-1978) et l'Autrichien Rudi Hiden (1909-1973) sont considérés comme les meilleurs portiers des années 1930. Le Russe Lev Yachine (1929-1990), l'Anglais Gordon Banks (1937-) et l'Italien Dino Zoff112 (1942-) s'imposent après la Seconde Guerre mondiale.
L'Autrichien Gerhard Hanappi (1929-1980), l'Allemand Franz Beckenbauer113 (1945-) et l'Italien Franco Baresi (1960-) sont emblématiques des systèmes défensifs qu'ils pratiquèrent avec intelligence, tandis qu'au milieu de terrain l'Uruguayen José Andrade (1901-1957), l'Italien Giovanni Rivera (1943-), l'italien Alessandro Mazzola (1942-) le Néerlandais Johan Cruijff114 (1947-), les Argentins Diego Maradona115 (1960-) et Lionel Messi (1987-) et les Français Raymond Kopa (1931-), Michel Platini116 (1955-) et Zinédine Zidane (1972-) allièrent au mieux créativité, technique et efficacité.
Chez les attaquants, le Gallois Billy Meredith (1874-1958), l'Autrichien Matthias Sindelar (1903-1939), l'Uruguayen Pedro Petrone (1905-1964), les Italiens Giuseppe Meazza (1910-1979) et Silvio Piola (1913-1996), les Brésiliens Leônidas da Silva (1913-2004), Garrincha117 (1933-1983), Pelé118 (1940-) et Ronaldo (1976-), le Français Just Fontaine (1933-) et le Marocain jouant en équipe de France Larbi Benbarek (1910-1992), l'Anglais Stanley Matthews (1915-2000), les Argentins Ángel Labruna (1918-1983) et Alfredo Di Stéfano (1926-), les Hongrois Ferenc Puskás119 (1927-2006) et Sándor Kocsis (1929-1979), les Allemands Uwe Seeler (1936-) et Gerd Müller120 (1945-), le Portugais Eusébio121 (1942-) et le Néerlandais Marco van Basten (1964-) furent parmi les plus efficaces. Le joueur ayant inscrit le plus grand nombre de buts en match officiel est l'Autrichien Josef Bican (1913-2001) (804) devant les Brésiliens Romário (1966-) (771) et Pelé (765)122. Les deux joueurs brésiliens fêtèrent pourtant en grande pompe leur 1000e but, en prenant aussi en compte les buts inscrits en match amical en club.
Chaque année, plusieurs titres de meilleurs joueurs sont décernés. Les plus prestigieux de ces honneurs sont le Ballon d'or France Football, créé en 1956, le Joueur FIFA de l'année (depuis 1991), le Ballon d'or africain (depuis 1970) et le Meilleur joueur sud-américain de l'année (depuis 1971).
Compétitions

Compétitions de clubs
Compétitions nationales

 

dès la fin des années 1940 et qui enchante les foules françaises et européennes jusqu'à la fin des


Dispositif tactique en « 4-4-2 »
En 1958, l'équipe du Brésil remporte sa première Coupe du monde en s'appuyant sur un effectif hors norme et un dispositif tactique en 4-2-4. C'est une forme de compromis entre les stratégies offensives et défensives. Nouvelle évolution tactique des Brésiliens en 1962, avec un dispositif en 4-3-3, où l'ailier gauche, Mario Zagallo, est reconverti en milieu de terrain106. Ces tactiques plutôt offensives se retrouvent toutefois à la peine face à des formations très rigoureuses, telles que l'Inter Milan en Europe ou le Peñarol en Amérique du Sud. L'Allemagne échoue aussi de peu en Coupes du monde 1966 et 1970 en pratiquant un béton très strict.
La disposition tactique n'est rien sans animation du jeu. La vitesse tient ici un rôle prépondérant. Sur le principe du passing, Bill Shankly à Liverpool FC et José Arribas au FC Nantes (jeu à la nantaise) développent une animation de jeu très rapide dès le début des années 1960, entraînant d'inévitables erreurs. Ces dernières doivent être compensées par un collectif soudé, ne rechignant pas à effectuer des tâches défensives ou offensives, selon les besoins de l'équipe. C'est le « football total » prôné par Rinus Michels à l'Ajax Amsterdam au début des années 1970.
Par convention, on attribue un style physique au football du Nord de l'Europe et un style plus technique aux Latins. C'est un cliché, mais cette opposition presque philosophique entre le réalisme et le spectacle marque durablement les débats stratégiques. Ainsi, le jeu du Stade de Reims développé dès la fin des années 1940 et qui enchante les foules françaises et européennes jusqu'à la fin des années 1950, est taxé de « latin » car il est axé sur la technique et le jeu de passes. Gabriel Hanot détestait le « petit jeu » des Rémois lui préférant un jeu plus physique, « à la Britannique ». La presse spécialisée française se déchire dans ces débats jusqu'au début des années 1970. L'Équipe et France Football étaient partisans de l'efficacité ; Miroir du football défendait le football spectacle.
Le football moderne est plutôt réaliste en s'appuyant avant tout sur une solide assise défensive. On assiste à la mise en place de dispositifs en 5-3-2, 4-5-1 et 5-4-1 avec des joueurs de couloirs remplaçant les ailiers d'autrefois.
Joueurs emblématiques

 
 
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